Année scolaire
2013-2014
Un grand merci à Amélie, notre stagiaire de cette année.
20 mars Journée de la Francophonie:
Expositions, affiches, documentaires et dégustation de plats typiques. À l'IES Soto de Rojas de Grenade.
Et l'on se prépare pour le DELF.
Janvier 2014
Au revoir Nlys
Elle est partie à la retraite en décembre, mais elle n'est jamais partie, elle fera toujours partie de ce département. Merci pour tout ce que tu nous as appris, merci pour le travail, l'entousiasme, pour cette manière que tu as d'être toi, pour les voyages, les échanges, et toutes les activités qu'on a faites ensemble.
Maintenant, c'est la retraite et c'est la fête!
IV Festival de Théâtre Scolaire en Français.
29 novembre 2013.
Théâtre José Tamayo de Grenade.
Cette année, les classes de français première langue étrangère de 1º et 2º de Bachillerato de notre lycée ont participé avec une pièce créée par Mme Carmen Enelis Rojas (avec un petit coup de main de Mme Encarna Peña): Dix douces, un musical où Max, poursuivi par une bande de voyous, se cache dans une salle de
cinéma, il s'endort et il a un drôle de rêve: dix chansons françaises!
Mais s'agit-il vraiment d'un rêve?
La troupe
Les "Coeurs de chewing-gum" se préparent
Ryan Acosta récite et chante Le Déserteur de Boris Vian
Ana Ronchel chante La Bohème
Laura, Lourdes et Ana ont chanté Je veux de Zaz
Reste à remercier notre professeur de musique, Mª Angustias Sánchez-Montes notre spécialiste en théâtre, Juan Naveros, et l'Alliance Française de Grenade qui organise chaque année ce Festival parce que le théâtre est une véritable forme d’apprentissage et une source de motivation pour les élèves. Dans le Festival ont participé également nos collègues et nos camarades du CEIP Sierra Elvira avec Les métiers, une classe de sciences en français et La force de l'amour, le CEIP San José avec Le Chat Botté, Chez le docteur et Mains en l'air, le Lycée Ángel Ganivet avec Cyrano de Bergerac et le lycée Aricel avec La première gorgée de bière. Bravo!
Centenaire de la naissance
d'Albert Camus
Qu’aurait donc continué à dire Camus
des affaires du monde s’il ne s’était pas tué dans un absurde accident de
voiture? C’est ce que se demande Sartre dans le bel article qu’il lui consacra
le 7 janvier 1960, trois jours après le
drame. En quoi sa pensé, en effet, nous aide-t-elle aujourd’hui et que
pouvons-nous attendre d’une oeuvre qui, loin d’être ensevelie, n’a jamais cessé
d’être citée, commentée et revendiquée? Certes, Camus était aussi une
silhouette de notre culture et un Nobel dont notre patrimoine ne pouvait se
passer. Mais on s’est vite rendu compte que, sortis de la gangue idéologique de
la guerre froide, ses textes avaient encore une portée universelle, trouvant
toujours des lecteurs parmi les plus
jeunes. Les doutes que Camus avait formulés apparaissent bien comme ce qu’ils
étaient : des preuves de courage. Ses engagements pour la démocratie, loin
d’être les slogans d’un humanisme un peu édulcoré, s’affirment toujours comme
l’exigence qu’il faut tenir sans cesse contre les différentes formes de la
barbarie. Refusant de suivre les doctrines figées, déniant à tous les systèmes
le droit de faire taire les dissidents, Camus, homme libre, fit résonner dans
ses livres, osons la formule, la voix d’un citoyen du monde qui aspire à la sagesse.
La Peste reste un texte de combat
contre toutes les catastrophes et La
Chute un vibrant rappel contre le renoncement et le reniement. Sa lucidité
n’était donc pas l’aveu d’un désespoir, el le soleil du Sud auquel il fit tant
de confidences reste la lumière d’une conscience toujours en éveil mais aussi
une promesse de bonheur : la plus difficile à tenir, peut-être. Alors, oui, Camus reste notre contemporain.
Gilles
Heuré. Télérama Hors-Série.
« Camus, le dernier des justes »