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dimanche 11 décembre 2011

NOS ÉLÈVES ÉCRIVENT SUR L'HIVER




C’est quoi l'hiver? L'hiver est le froid, un froid qui ne dérange pas, une station où l'air est pur et propre, c’est un sensation d'illusion. L’hiver sent  l'humidité, le bois récemment mis au feu, les choses faites en laine qui nous rechauffent, le chocolat chaud dans les matins. L'hiver est synonyme de Noël, un temps pour être avec nos proches, une période pour faire des bonhommes de neige, comme si nous étions enfants.
L'hiver gele les mains, mais pas l'esprit, il signifie quelque chose de spécial, un changement d'année, un nouveau monde à découvrir. L'hiver est synonyme de temps pour créer, temps pour faire ce qu’on veut, temps pour réfléchir. L’hiver signifie voir la pluie à travers des fenêtres, la vapeur qui sort de la bouche quand on lâche l’air respiré et ne sentir que la chaleur du cœur. L'hiver n’a pas de définition, c’est un mot qui est défini par lui même. L'hiver est l’hiver.

Pablo Alonso, 2º Bachilerato A

Des personnes qui vont et viennent avec un destin fixe. Des étouffements qui  n’arrêtent pas,  des cris qui demandent des secours, des regards innocents qui vont de la main de leurs parents et une femme qui reste en silence. Elle regarde l'horloge du métro « Ligne 6. 4 minutes. » Elle revoit  de nouveau son horloge et elle sent qu’elle arrive en retard mais personne ne l'attend nulle part. Elle, qui est si distraite et désordonnée  comme toujours, entre dans le métro et elle trouve une place pour s'asseoir.  Il reste deux arrêts seulement pour se trouver avec son destin.

Là, plus loin et tout près d’ici, le froid parcourt toutes les rues. Le froid qui traverse chaque coin de votre corps, qui se déguise à travers des regards, des sourires et des lumières de Noël.

Il joue de la guitare au-dessous de la dame de fer.  Seul, distrait et dans son monde. Il sent comme il commence à neiger. 

Elle marche avec un appareil-photo dans sa main et elle se rappelle avoir écouté les mêmes accords que hier. Un croissement de regards qui ne peut pas être évité fait qu'elle s'approche et elle s'assoit à côté de lui.

Comme le dernier soupir, elle commence à chanter. Pas de grands cris mais elle chuchote dans son oreille. « Je te tiendrai la main »
Il arrête de jouer et sans hésiter, il caresse ses joues. « Je le savais. N'importe qui, n’importe où ou n’importe quand, Paris sera toujours là. Je te l'ai dit. Demain quand tout ira bien...”
Le froid qui s’est fait confident de leur rencontre.
Hayat Lanagran 2º Bachillerato A


FROID
Silence.Un autre frisson.Encore une fois je joue à me faire minuscule dans mon pull. C’est le meme frisson que me faisaient ses caresses. Seulement que, à cet instant, il n’y a plus que le froid. Ce  genre de froid qui transperce et se glisse à mon intérieur.
Hiver, hiver partout.

L’INFINI À CHAQUE NOTE
Ses  doigts bougaient follement, débrités, en créant sur les touches du piano une mélodie qui le pénétreait profondément après s’être glissé par chaque pore de sa  peau.
Et, soudain,rien. Comme si le froid n’aurait jamais été dans ses mains rouges.C’était seulement lui, tête à tête avec la nuit, avec l’univers, dévasté par des sensations, des  frissons, mais pas faites par le froid.
L’hiver n’existait pas, il n’y avait rien d’important dans le reste de l’infini pendant que les notes du piano étaient mêlées avec son âme.
Irene Centeno, 1º Bachilerato A